A Kédougou, le Khalife général de Saroudja El Hadji Cheikhou Oumar Diakhaby ressuscité par un « dahira » de ses disciples

L’ombre d’El hadji Cheikhou Oumar Diakhaby, premier Khalife général de Saroudja a plané le dimanche 22 décembre 2019, sur Kédougou avec le « dahira » organisé  par ses descendants résidants à Kédougou, précisément dans la maison familiale sise au quartier mosquée chez Nfassory Diakhaby.

Tenu aux environs de 17 heures, l’ensemble des guides religieux musulmans de Saroudja, de Kédougou et du diakha ont honoré cette rencontre de leur présence. Le « dahira » qui porte désormais le nom de « El Hadji Cheikhou Oumar Diakhaby » vient ainsi pour développer la solidarité, la fraternité et le culte de l’islam au sein de la communauté.

La cérémonie, a été marquée par la lecture du saint coran dirigée par le cadet du vénéré Khalife El Hadji Mamadou Diakhaby qui a remercié l’ensemble des fidèles et disciples pour leur présence, tout en priant pour que l’objectif visé soit atteint comme prévu.

Après le récital du coran, s’en est suivi le « khatim » puis sept « fatiha » pour l’unité et la paix des cœurs dans notre pays mais surtout dans notre région, en proie à certaines difficultés comme les cas de meurtre, les accidents de la route entre autres.

Et selon le premier porte-parole qui est l’actuel Khalife général de Kénioto diakha El Hadji Ousmane Diaby, le dahira « Cheikhou Oumar Diakhaby » sera décentralisé dans la commune de Kédougou dit-il, une façon de faire ressusciter le savant qui dès son enfance a fait ses preuves avec la maîtrise du coran mais surtout dans l’adoration du Tout-Puissant a laissé entendre le khalife.

Pour rappel, El Hadji Oumar Diakhaby est décédé en 1952 selon un disciple qui a su retenir l’historique du savant auprès des sages. Il serait né avec trois remarques dont une sur la poitrine et sur les deux épaules par derrière, ressemblant aux chiffres d’une montre qui scintille.

Signalées par les matrones qui s’apprêtaient à le laver dès sa naissance, ces remarques ont été recopiées sur trois papiers différents par son père Cheikhou Sanoussi Diakhaby puis cousus en trois talismans. De là, des signes avant-coureur ont retenu l’attention du patriarche d’ailleurs, qui vont dire le futur village « Saroudja », où doit habiter le savant  El Hadji Cheikhou Oumar Diakhaby, unique fils de sa mère.

En quittance à Labé et Soumah en République de Guinée Cheikhou Oumar Diakhaby effectua le déplacement une fois le décès de son père avec les trois talismansqui lui ont été recommandés et rencontra le roi d’alors de Nafadji appelé Fily Mady Danfakha pour l’aider à défricher son futur habitat. Une demande qui a été honorée sans hésitation et ainsi fut créé le village du savant au Sénégal à saroudja a fait savoir le modeste disciple qui ne s’était pas identifié. L’histoire, loin de connaître son épilogue est ici interrompue. Mais pour pérenniser l’engagement pris par les adeptes du vénéré Cheikhou Oumar Diakhaby , un autre « dahira » est attendu le mois prochain et le lieu sera communiqué ultérieurement.

Cheikhou KEITA envoyé spécial de kmayoo

www.kmayoo.com

kmayoo@kmayoo.com

Please follow and like us:
127
fb-share-icon889
77