SPORT ÉCLAIRAGE – LE PRÉSIDENT DU PSG NASSER AL-KHELAÏFI, LE DIRECTEUR SPORTIF ANTERO HENRIQUE ET L’ENTRAÎNEUR THOMAS TUCHEL RÉSISTERONT-ILS À L’ÉCHEC CUISANT FACE À MANCHESTER UNITED EN LIGUE DES CHAMPIONS ?
Nicolas Sarkozy à la gauche du président du PSG Nasser Al-Khelaïfi au Parc des Princes le 3 octobre 2018
source: Crédit : FRANCK FIFE / AFP
Au surlendemain du nouveau fiasco retentissant du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, face à Manchester United en 8e de finale retour, personne ne semble à l’abri dans l’organigramme du club. Nombre de voix s’élèvent notamment chez les supporters et les observateurs pour un changement à la présidence, incarnée depuis l’arrivée des investisseurs qataris en 2011 par Nasser Al-Khelaïfi.
Le départ de l’homme de 42 ans n’est pourtant pas la première hypothèse car l’ancien joueur de tennis est proche de l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, et représente le visage du pays de la péninsule arabique en France. « NAK », comme certains le surnomment parfois, est également membre de plusieurs instances du football sur la scène nationale et internationale, ce qui lui offre un précieux réseau déjà tissé.
Toutefois, si Nasser Al-Khelaïfi est écarté ou décide de prendre sur lui les échecs à répétition du PSG sur la scène européenne et de remettre sa démission, qui pourrait être son remplaçant ? Nicolas Sarkozy, qui gravite dans les hautes-sphères du club parisien, répétait encore il y a deux mois que le poste de président ne l’intéressait pas.
Sarkozy au conseil d’administration d’Accor
Régulièrement présent au Parc des Princes, l’ancien président de la République (64 ans) apparaît pourtant bien comme le candidat numéro 1 à la succession, une hypothèse crédible pour de nombreux journalistes. Il est en outre membre du conseil d’administration du groupe Accor, qui sera le prochain sponsor maillot principal du PSG via sa marque ALL.
Concernant le poste de directeur sportif, le Néerlandais Patrick Kluivert avait été le fusible après la « remontada » de Barcelone. Deux ans plus tard, le Portugais Antero Henrique, qui a de mauvaises relations avec l’entraîneur allemand Thomas Tuchel, peut lui aussi faire les frais d’une réorganisation.
Monchi plutôt que Wenger ?
Pour prendre sa place, deux noms apparaissent en première ligne. Celui d’Arsène Wenger, qui a été vu en train de converser avec différentes personnes du club à plusieurs reprises, et celui de l’Espagnol Monchi, en poste à l’AS Rome après des années au Séville FC. Selon des informations du Parisien, le second va vite devenir la priorité car Wenger se rapprochje d’un poste de conseiller à la Fifa.
Enfin, il reste le cas Tuchel. En poste depuis l’été dernier, l’ancien coach du Borussia Dortmund est peut-être le plus protégé pour l’instant. Il a été choisi par l’entourage direct de l’émir, est très apprécié des joueurs dont Neymar et avait séduit depuis son arrivée. Mais dans l’hypothèse où les propriétaires décident de renverser la table, il pourrait lui aussi être écarté.
Zidane, proche du Qatar… et de Marseille
Là encore, deux personnalités émergent. D’une part José Mourinho, convoité dans le passé et libre depuis son éviction de… Manchester United en décembre dernier. D’autre part Zinédine Zidane, qui a été ambassadeur du Mondial 2022 au Qatar. Mais ses liens avec Marseille, sa vile natale, rendent la venue du triple champion d’Europe avec le Real Madrid peu probable.
kmayoo@kmayoo.com
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