NOUVELLE FORME DE CAMPAGNE A KEDOUGOU
La campagne électorale bat son plein dans la région de Kédougou sous une nouvelle forme pour convaincre les militants par rapport aux programmes électoraux proposés par les différents candidats de parti ou de coalition de parti.
La campagne électorale est en général scrutée comme une traite fructueuse aussi bien par des responsables politiques sans fonctions et ni métier, des militants affamés que des griots ordinaires, prêts à accepter l’inacceptable, l’essentiel est de gagner leur pain quotidien.
Achat de conscience érigée en règle générale, ignoré pour le moment dans le département
Pendant des années ,des milliards et des milliards de sommes d’argent ont été jetés par la fenêtre durant les campagnes qu’elles soient législatives locales ou présidentielle, par des candidats ou des représentants de candidats, qui pensaient que l’argent est le seul moyen pour rassurer ou pêcher de gros poissons dans le camp d’un adversaire politique.
De 1960 en 2012 à chaque fois qu’arrivent des élections c’est l’effervescence dans les familles des militants du parti ou coalition de partis au pouvoir. Quand la mesure où ce sont des sacs de riz, d’oignons, de farines, de niébés, de laits, de sucres, des bidons d’huile, des lots de tissus et des enveloppes d’argents qui traversaient nuitamment des portails au nom d’un responsable avec comme seul objectif voter pour son candidat. Bien vrai qu’il soit conscient des fautes garves qu’ils endosse par rapport à l’achat de conscience érigé en règle générale dans des pays sous-développés comme le nôtre.
Toutefois le scénario d’Abdoulaye Wade ex-Président du Sénégal est encore frais dans les esprits. En effet, beaucoup d’argents ont été arbitrairement attribués aux militants et aux responsables politiques dans cette région pour rassurer son troisième mandat avec tout ce qu’il y a eu lieu comme forcing pour imposer la candidature de sa progéniture, mais la réalité a été toute autre. Wade a été sévèrement sanctionné au deuxième tour.
Alors faut-il continuer dans cette lancée pour récolter les mêmes fruits non répondent les responsables politiques du Benne Bokk Yaakkar bien qu’ils soient certains de leur victoire au soir du 24 février comme ils l’ont déjà annoncé à leur leadeur. En tout cas pas de meeting ni de débat politiques au niveau des stations de radios, ils adoptent ainsi le porte à porte. Des T- débats ou des marches de sensibilisation, autrement dit ce sont des petits groupes de militants avec un responsable à la tête qui sillonnent les quartiers de jour comme de nuit pour discuter avec les populations souvent sous l’arbre à palabre. Des récitals de corans qui retentissent dans les mosquées. Présentement mêmes les griots qui prient chaque matin pour accompagner un responsable sont écartés. Conséquence Personne ne voit Pour le moment la couleur de l’argent.
Même constat dans les autres coalitions de partis de l’opposition. Aujourd’hui la question que l’on se pose est quelle sera la réaction des électeurs le 24 février après ce nouveau type campagne surtout quand on sait qu’en général ici il est difficile de convaincre en politique ayan la vide.
mayoo.dandé@kmayoo.com
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