PAPA, J’AI RÉTRÉCIS LE PDS

Enfin, il est mort l’animal, bien mort !

Karim Wade vient d’enterrer et avec lui-même le parti démocratique sénégalais, PDS qu’il considère comme un patrimoine familial et héritage paternel. La cour suprême vient de sonner le glas du PDS en mettant fin à cette comédie de mauvais goût de ces loosers qui ne veulent ni élection ni participation à une élection !

Depuis 2012, le PDS s’est interdit toute participation aux élections majeures présidentielles de 2019 et 2024 misant sur un seul cheval borgne et boiteux : Karim wade. Je ne comprends pas la naïveté des libéraux du Sénégal. Karim wade présenté comme un As des finances est en réalité un piètre gestionnaire et un homme en échec dans sa vie jusqu’à l’accession de son père à la présidence de la République.

Né en 1968, Karim Wade n’a terminé ses études qu’en 1995 à l’âge de 27 ans par un DESS (diplôme d’études supérieures spécialisées), un diplôme de bac+5 que la moyenne des étudiants français obtenait entre 22-23 ans.

Il va enfin trouver son premier emploi comme coursier de banque à Londres avec la recommandation et un appui familial. Sept ans plus tard, en 2002, il se fait fabriquer son premier passeport sénégalais et débarque à Dakar sous les ailes protectrices de son père devenu président.

Bombardé Conseiller spécial à la présidence de la République, puis directeur de l’agence nation de l’organisation de la conférence islamique (ANOCI) où il y fera « le scandale du siècle » avec un détournement financier inimaginable.

A travers ses liens d’affaires douteux, celui qu’on appelait « Monsieur 15% » mettait à genoux le floron de l’industrie nationale, les ICS, (Industrie chimique du Sénégal).N’en déplaise aux paragons de la vertu, Abdoulaye Wade fera un pied de nez aux sénégalais en nommant son fils bien-aimé Ministre d’Etat, Ministre de la coopération, des infrastructures et des transports aux points que les humoristes sénégalais, très inspirés nomment Karim Wade, « Ministre de la terre, de la mer et du ciel ».

En fait, Karim Wade n’est qu’un imposteur, un délinquant financier, un sans foi ni loi, un affairiste véreux, un chasseur de primes au cœur de la République : il a fait un parcours d’études chaotique, une carrière professionnelle tardive.

C’est sa petite sœur Sindiely qui l’aurait aidé à rédiger ses travaux de DESS pour qu’il puisse terminer ses études. Voilà l’homme à qui, une partie de sénégalais ignorants, quelques militants et responsables alimentaires du PDS veulent confier le destin du Sénégal au point de faire disparaître le PDS définitivement. Tout le parcours de karim wade est jalonné d’échecs.

A vouloir imposer ce tocard karim wade contre vents et marées pour plaire à Abdoulaye Wade et lui soutirer une partie de la cagnotte qu’il s’est constituée au pouvoir, des irresponsables ont tué la poule aux œufs d’or : le PDS que nous avions batti à force de travail, de sueur, de sang voire de sacrifices suprêmes de certains martyrs dans les années de braises : 1978-1999 avec des persécutions de 1988 et 1993.

Éliminé de la présidentielle du 24 mars prochain, le PDS est divisé, réduit à un rôle de porteur d’eau . Les uns veulent s’allier au candidat de Macky sall, les autres pensent pour le Projet de Pastef, des jeunes de l’UJTL courrent vers Aly N’gouille N’diaye, une minorité vers Idrissa Seck et Boun Abdallah Dionne. C’est la débandade des libéraux. Ils ne savent plus à quel saint se vouer ? Le PDS ou ce qui reste du PDS est en lambeaux, sans capitaine. Karim wade a fait l’effet du cyanure : ce produit chimique dangereux qui ravage tout sur son passage.

Enturbanné à Touba le vendredi, il trinque la coupe de champagne à Paris les week-ends. Le malheur du PDS est d’avoir rencontré karim wade. J’ai mal pour le parti qui m’a vu grandir, m’a formé , m’a appris le combat politique, a fait de moi un homme de principe, un homme de refus, un homme d’honneur. Requiem pour le PDS.

#Sénégal

#électionspresidentielles

Dramane KEITA Ancien secrétaire général des étudiants libéraux en France 1994 Ancien Secrétaire général des cadres libéraux en France 2000 Maire adjoint d’Etampes